Vendredi 22 Novembre 2024

GBIF

Depuis le mois d'Août, le GBIF publie des astuces pour décrire les fonctionnalités nouvellement mises à jour du site ("Top tips"). Ces pages contiennent des informations pratiques sur l'utilisation du moteur de recherche et autres outils proposés par le GBIF.org.

Chaque article vous permettra de (re)découvrir un aspect du site ou de nouvelles méthodes permettant d'avoir toujours plus de données de plus en plus pertinentes.

Bonne navigation sur le site GBIF.org.

Lien vers les pages d'astuces d'utilisation du GBIF.org : ici

Nomination aux postes de Chair au GB24

Le Conseil d'administration du GBIF a élu Dr Thomas M. Orrell, chercheur biologiste américain, à la présidence du Comité scientifique du GBIF.

 

Le docteur Orrell, directeur adjoint de l'ITIS (Integrated Taxonomic Information System soit Système d'information Taxonomique Intégré en français) et chef de la branche informatique du Smithsonian National Museum of Natural History (Musée national d'histoire naturelle Smithsonian), a pris ses fonctions lors du 24e conseil d'administration du GBIF le 24 mars à Helsinki.

«Le réseau GBIF réunit déjà ses ressources d'information uniques et son extraordinaire bassin de connaissances pour soutenir les chercheurs dont les collaborations mondiales sont essentielles à la découverte scientifique. En travaillant avec le Comité scientifique, je veux que nous puissions atteindre ceux qui ne connaisse pas le GBIF et accroître le renforcement coordonné des capacités dans le domaine de la science de la biodiversité."

 

Le docteur Orrell succède au docteur Rod Page de l'Université de Glasgow après quatre ans au poste de Science Committee chair.

 

Plus d'information (en anglais) : ici

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Les participants votants du GBIF ont élu Dr Tanya Abrahamse, ancienne PDG de l'Institut national de la biodiversité d'Afrique du Sud (SANBI), comme nouvelle présidente du conseil d'administration du GBIF. Les élections ont eu lieu le mois dernier à Helsinki lors du 24e conseil d'administration du GBIF.

«Que votre pays soit «mégadivers» ou non, nous avons l'obligation envers nos enfants et nos petits-enfants de veiller sur notre héritage de biodiversité comme un atout pour l'avenir», a déclaré le docteur Abrahamse dans ses remarques en acceptant le poste. Elle succède à Peter Schalk, des Pays-Bas, qui a réalisé un mandat de quatre ans en tant que président du GBIF et continuera de présider le Comité du budget.

Au cours des commentaires fait après son éléction, Dr Abrahamse a soulignée la valeur de la biodiversité pour le développement et le rôle que joue le réseau GBIF dans la fourniture de données pour une bonne politique et la prise de décision. Après avoir été Directrice générale adjointe du Département sud-africain des affaires environnementales et membre inaugurale du Conseil consultatif scientifique du Secrétaire général des Nations Unies, elle espère faire progresser la contribution du GBIF à l'effort mondial, visant à rendre la science de la biodiversité et ses données pertinentes pour le développement durable.

Après avoir exprimé sa gratitude au Dr Schalk, son prédécesseur dans ce rôle, pour avoir guidé le GBIF à devenir «une organisation de bonne réputation et de stabilité», elle a remerciée le conseil d'administration de lui avoir fait confiance et a exprimé l'espoir que d'autres femmes se joindraient à elle parmi les dirigeants.

 

Plus d'information (en anglais) : ici

 

 

Le Dr Abrahamse et le Dr Schalk rejoignent le docteur Thomas Orrell au comité exécutif du GBIF.

 

 

Le Dr Tanya Abrahamse, nouvelle présidente du conseil d'administration du GBIF et le nouveau président du comité scientifique du GBIF, Tom Orrell. Montage réalisé à partir d'une photo de Sam Sheline sous licence CC BY.

FinBIF, le noeud national du GBIF en Finlande, a publié une mise à jour majeure comprenant plus de 22 millions d'enregistrements d'occurrence issues de 10 datasets.

Cette actualisation fait de la Finlande le troisième plus grand éditeur de nouvelles occurrences dans l'année civile 2017, derrière le Royaume-Uni et la Suède. Le nombre total de documents publiés par les institutions finlandaises  a également augmenté jusqu'à dépasser les 25 millions. Cette étape place la Finlande parmi les dix premiers pays en ce qui concerne la mobilisation de données. Les 22 millions dépassent le nombre total d'enregistrement finlandais disponibles avant la mise en place de licences standardisées.

Comme c'était le cas pour le Royaume-Uni, l'introduction de licences Creative Commons  a eu un impact majeur sur la quantité de données d'occurrences publiées par les institutions finlandaises. Pour la Finlande, cependant, les enregistrements de 18 millions d'occurrences qui ont été supprimés faute de licence adéquate - soit environ 85% du total de 21 millions de données du pays - provenaient de moins de 10 jeux de données.

Tous ces jeux de données (sauf un) ont été republiés, et rejoints par un nouveau, le plus important de cette mise à jour : la base de données Finnish Bird Ring and Recovery (qui contient près de 11 millions d'enregistrements). Un autre ensemble de données, la base de données entomologique finlandaise (Finnish Entomological Database,), consolide ce qui était auparavant un ensemble de huit plus petit groupes de données, taxonomiquement distinctes et y ajoute plus de 750 000 nouveaux enregistrements.

La mise à jour est arrivée au moment où le FinBIF et Luomus (son institution hôte) ont accueilli la 24ème réunion du Conseil de direction du GBIF.

"Comme cela a déjà été le cas par ailleurs, l'effort de FinBIF consistant à engager ses réseaux nationaux de partenaires de données pour mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de licences a donné de bon résultats", a déclaré Donald Hobern, Directeur exécutif du Secrétariat GBIF. "Nous nous réjouissons de voir les éditeurs de données finlandais adopter de plus en plus souvent une approche qui assure un accès gratuit et ouvert aux données sur la biodiversité".

Plus d'informations ici (en anglais)

 

Arctoparmelia centrifuga, Kuhmoinen, Finlande. Photo de Kari Pihlaviita via des observations de recherche iNaturalist, sous license CC BY-NC 4.0.

La République centrafricaine (RCA) est devenu le 11ème participant votant en Afrique et le 41ème pays à revendiquer ses droits et privilèges en tant que membre du conseil d'administration du GBIF.

 

Le nœud national responsable de la coordination des activités dans le pays, GBIF Centrafrique, est basé au Département Botanique du CERPHAMETA (Center for Studies and Research in Traditional Pharmacology in Africa ; ou bien en français : Centre d'Etudes et de Recherches sur la Pharmacologie et la Médecine Traditionnelle Africaine) à l'Université de Bangui, capitale du pays.

 

Les utilisateurs de GBIF.org peuvent actuellement accéder à plus de 63 000 enregistrements relatifs à plus de 5 500 espèces collectées ou observées en RCA, publiées par des institutions d'autres pays. Les éditeurs de données qui fournissent actuellement la plupart des données relatives à la RCA sont le Muséum national d'Histoire naturelle à Paris, le Missouri Botanical Garden, Naturalis Biodiversity Center des Pays-Bas, et le Musée sud-africain Iziko au Cap.

 

Plus d'informations sur l'entrée de la République centrafricaine dans le GBIF ici (en anglais)

 

 

Huitième pays le plus vaste d'Afrique, la république francophone du Mali se joint au GBIF en tant que participant associé et devient le 16ème pays africain du réseau GBIF. Les activités des nœuds nationaux seront dirigées par le GBIF Mali, situé à la Direction Nationale des Eaux et Forêts (DNEF) au Ministère de l'Environnement, de l'Assainissement et du Développement Durable dans la capitale malienne de Bamako.

Actuellement, les utilisateurs de GBIF.org peuvent accéder à environ 70 000 occurrences d'espèces au Mali publiées par 26 pays. Près de 30 pour cent de ces occurrences proviennent d'un projet de suivi des éperviers des marais occidentaux publiés par l'Institut de recherche belge pour la nature et la forêt (INBO). D'autres fournisseurs de données au Mali incluent le Centro Internacional de Agricultura Tropical (CIAT) de Colombie responsable d'une base de données familiale mondiale, le Muséum d'Histoire naturelle de Paris et l'organisation allemande Senckenberg qui publie un guide photographique pour les plantes africaines.

La décision de devenir un participant GBIF a été liée à la participation du Mali à un projet régional en cours dans le cadre du programme BID (Biodiversity Information for Development) financé par l'UE, formant une collaboration pour renforcer les capacités et mobiliser des données sur la biodiversité dans huit pays africains francophones.

 

Pour plus d'information sur l'entrée du Mali dans le GBIF, lisez l'article original (en anglais)

 

Éléphants forestiers (Loxodonta cyclotis) dans la réserve de Dzanga Sangha, République centrafricaine. Photo de Peter Prokosch via GRID Arendal, sous licence CC BY-NC-SA 2.0.

Spécimens préservés de Gobiocichla wonderi subsp. kanazawa ciclids de la River Niger à côté de Markala, Mali. Photo de L. Randrihasipara du Museum d'Hitoire Naturelle, Paris. Photo sous licence CC BY 4.0.

Les gagnantes des Young Researchers Awards 2017 décernés par le GBIF ont été dévoilées : il s'agit de Nora Escribano, doctorante à l'Université de Navarre (UNAV : University of Navarra) et de Itanna Oliveira Fernandes, doctorante à l'Institut national de la recherche amazonienne (INPA : Instituto Nacional de Pesquisas da Amazônia).

Nora Escribano présente la plus grande et la plus complète collection d'échantillons d'invertébrés d'eau douce au Musée de Zoologie de l'Université de Navarre.

Itanna Oliveira Fernandes a partagé un dataset sur la surveillance environnementale de fourmis vivant dans des zones influencées par une nouvelle centrale hydroélectrique.

Plus d'informations sur les travaux de Nora Escribano et Itanna Oliveira Fernandes sont disponibles en ligne (en anglais).

 

Nora Escribano et Itanna Oliveira Fernandes ©Photos provenant du site GBIF.org

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