Vendredi 27 Décembre 2024

GBIF network

Le conservateur de l'Herbier National du Gabon demande de l'aide à la communauté GBIF suite aux émeutes post-électorales du 1er Septembre qui ont causé des dommages importants au siège de l'herbier à Libreville.

Le Dr. Nestor Engone Obiang rapporte que, si les spécimens d’herbiers eux-mêmes ont heureusement survécu, les incendies allumés par les émeutiers ont causé des pertes estimées à 130.000€, comprenant des ordinateurs, des scanners, des serveurs, des lecteurs de codes-barres, des meubles et du matériel de terrain.

L'Herbier du Gabon est actuellement responsable d’un projet financé par l'UE à travers le programme BID (Information sur la Biodiversité pour le Développement), qui vise à mobiliser plus de 70.000 enregistrements de données du pays, dans le but de soutenir le développement de stratégies de conservation de la biodiversité efficaces.

Les partenaires du projet espèrent toujours le poursuivre, mais ont besoin d'aide, de toute urgence, pour remplacer le matériel manquant afin de remettre leurs activités en route. Leurs besoins les plus urgents sont pour des ordinateurs, des scanners et des serveurs ainsi que du matériel pour monter les spécimens d'herbier.

Ceux qui peuvent aider par des dons financiers ou en équipement, peuvent communiquer avec le Dr Engone Obiang directement ou avec le Secrétariat afin d’organiser au mieux  toutes les offres d'assistance.

La nation la plus peuplée d'Afrique, le Nigeria, est le dernier pays de ce continent en date à rejoindre le GBIF comme participant associé.
 
La signature du GBIF Memorandum of Understanding par le Secrétaire permanent du ministère fédéral nigérian de l'Environnement,  Dr Bukar Hassan, porte le nombre de participants nationaux africains du GBIF à 16.
 
Le ministère a désigné l'Institut de recherche forestière du Nigeria (FRIN) pour représenter le pays au sein du Conseil d'Administration du GBIF.
 
Les utilisateurs de GBIF.org peuvent déjà accéder à plus de 175.000 occurences relatifs à plus de 10.000 espèces collectées ou observées au Nigeria et ses eaux côtières,  publié par des institutions d'autres pays. Les plus grands jeux de données qui contribuent actuellement aux données relatives au Nigeria sont : Fishbase, le London Natural History Museum et le Naturalis Biodiversity Center situé aux Pays-Bas.
 
L'entrée du Nigeria dans le GBIF et la mise en place d'un nœud Participant aidera les détenteurs de données sur la biodiversité dans les institutions nigérianes à ajouter leurs propres jeux de données au GBIF. Ces données rejoindront celles déjà librement accessibles via le site GBIF.org. Cela donnera plus de visibilité aux ressources de données du Nigeria et permettra d'avoir une idée plus précise des espèces présentes dans les divers écosystèmes du pays.
 
Le directeur adjoint du Secrétariat du GBIF, Tim Hirsch, a salué l'entrée du Nigeria dans le réseau, en commentant : "Nous apprécions grandement l'enthousiasme manifesté par l'Institut de recherche forestière du Nigéria pour amener le pays dans notre communauté. Nous sommes impatients de travailler avec nos collègues nigérians pour placer beaucoup plus de données dans le domaine public, et donc soutenir la recherche et les politiques pour conserver la riche biodiversité du Nigeria pour le bénéfice de tous.
 
«L'ajout du Nigeria au réseau collaboratif de GBIF intervient à un moment particulièrement excitant pour le développement de l'informatique de la biodiversité en Afrique, étant donnée qu'un nombre croissant de pays et les institutions reconnaissent les avantages de la promotion de l'accès libre et ouvert aux données sur les espèces du continent."
 
 
L'Equateur est, avec le Nigeria, l'un des dernier pays à rejoindre le réseau GBIF, ce qui porte le nombre total de pays participants à 57.
La nation sud-américaine est le 13ème pays du groupe des 17 pays appelé mégadivers à se joindre au GBIF.
 
En septembre 2016, il y a eu plus de 700 jeux de données contenant 2,2 millions d'enregistrements d'occurrence de la biodiversité sur l'Equateur,  avec 150.000 occurrences en provenance des îles Galápagos uniquement. Ces occurences représentent plus de 40.000 espèces.
Les fournisseurs de données de 33 pays ont publié des données sur l'Équateur, dont les États-Unis qui ont contribué à plus de 85%.
 
Avec la signature du GBIF Memorandum of Understanding, l'Équateur devient un participant associé au GBIF, représenté par le ministère de l'Environnement.
En tant que pays participant, l'Equateur va maintenant établir un noeud national pour coordonner la mobilisation des données de ses propres institutions, tout en collaborant avec les autres nœuds GBIF d'Amérique latine et d'ailleurs ; cela afin de promouvoir les outils et les compétences nécessaires afin de fournir un accès libre et ouvert aux données sur la biodiversité.
 
Le directeur adjoint du Secrétariat du GBIF, Tim Hirsch a commenté: "Nous sommes ravis d'accueillir l'Équateur en tant que nouveau membre de notre communauté,
et ainsi renforcer la participation des pays d'Amérique latine dans le domaine informatique de la biodiversité.  En tant que berceau des théories évolutionnistes qui animent la science de la biodiversité et la conservation, la participation de l'Équateur est particulièrement symbolique. "
 
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