Mercredi 27 Novembre 2024

SEP2D

Le Ministère des affaires étrangères et du développement international, le Fonds Français pour l’Environnement Mondial et l’Agence Française de Développement, en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement et le Muséum national d’Histoire naturelle, s’unissent pour financer et mettre en œuvre le programme Sud Expert Plantes/Développement Durable (SEP2D). Ce programme contribuera à améliorer, dans les pays du Sud, les politiques publiques et les pratiques du secteur privé pour la protection des plantes, qui sont à l’origine de toute vie sur terre.

Un engagement historique de la France pour préserver le patrimoine naturel mondial

Ce programme s’inscrit dans la continuité historique de partenariats scientifiques et universitaires historiques entre la France et les pays du Sud dans les domaines des sciences de la Nature. Il renforcera l’expertise scientifique et formera des professionnels des filières de l’ingénierie écologique et des produits naturels.

Par le renforcement de la collaboration entre secteur privé, institutions publiques et scientifiques, ce programme a pour finalité de contribuer à l’amélioration des politiques publiques et des pratiques des entreprises  pour la conservation, la lutte contre les dégradations, la restauration ou encore la  valorisation du patrimoine végétal du Sud. Ce programme représente une contribution importante à la mise en œuvre de la Stratégie mondiale des plantes et la réalisation des objectifs d’Aichi pour 2020.

Pour le Muséum national d’Histoire naturelle, qui possède le plus grand herbier du monde, et poursuit ses grandes expéditions, c’est aussi une occasion de partager des connaissances avec des scientifiques du Sud.

La contribution de la France pour un partage juste des bénéfices de l’utilisation des ressources végétales

Par ce programme, la France concrétise son engagement au Protocole de Nagoya sur l'Accès aux ressources génétiques et le Partage juste et équitable des Avantages découlant de leur utilisation (APA). Ce protocole met l’accent sur des règles d’accès plus transparentes aux ressources génétiques et aux savoirs faire traditionnels associés à leur usage. Il établit un cadre pour le partage équitable des bénéfices issus de leur valorisation commerciale entre usagers et pays ou communautés fournisseurs. L’objectif est le développement de filières de produits naturels qui contribuent tant à la préservation du patrimoine naturel et culturel qu’au développement local.

Un partenariat public-privé en faveur de la science et du développement

Cette initiative sera mise en œuvre par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), en partenariat avec de nombreuses organisations publiques et privées, nationales ou internationales, comme Cosmetic Valley, Ecofor, le système mondial d’information sur la biodiversité (GBIF), le consortium Agreenium, les Jardins botaniques de France et des Pays Francophones (Jbf/Bgci) et le Centre International en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

Pour plus d’information, lire la fiche descriptive du projet sur : www.ffem.fr

 

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