Lundi 25 Novembre 2024

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Suite au lancement du nouveau portail, le GBIF se concentre actuellement sur la mise en œuvre d'une gamme d'approches pour identifier les lacunes ou les domaines d'ignorance au sein des données accessibles via le GBIF, y compris des lacunes dans les couvertures taxonomique, spatiale et temporelle. Ces problèmes ont été soulignés lors du défi Ebbe Nielsen de l'année dernière et dans la littérature scientifique, et notamment dans le nouvel article paru dans Scientific Reports (voir Article utilisant les données du GBIF dans la revue Nature) de Julien Troudet et de ses collègues.

Les priorités de mobilisation du contenu GBIF 2017 listent trois appels principaux à l'action :

    - Aborder les grandes lacunes géospatiales : appeler à la mobilisation urgente de données de biodiversité compatibles avec le GBIF provenant des pays qui ont actuellement une moyenne de moins d'un enregistrement par kilomètre carré

    - Mobiliser les données d'échantillonnage : appeler à une utilisation plus large des données disponibles via le réseau GBIF par les agences et les organisations effectuant des enquêtes de terrain ou qui gèrent ce genre de données à des fins de publication

    - Numériser les collections d'histoire naturelle : appeler à des investissements supplémentaires pour libérer les données de toutes les collections d'histoire naturelle du monde

Le GBIF encourage vivement toutes les parties prenantes concernées à envisager des occasions pour mobiliser des données qui répondent à ces priorités et nous encourageons les organismes de financement à financer des activités qui apporteront de nouvelles données dans ces domaines.

 

Lire l'article sur le site du GBIF (en anglais) : Prioritizing content mobilization in the GBIF network

 

Une colonie de fourmis tisserines (Oecophylla smaragdina). Photo par budak sous licence CC BY-NC 4.0.

IDigBio, qui coordonne des projets de numérisation de collections d'histoire naturelle aux États-Unis grâce au financement de la National Science Foundation, est devenu le dernier participant non-pays du réseau GBIF.

Officiellement connu sous le nom de "Integrated Digitized Biocollections" et basé au Muséum d'Histoire Naturelle de Floride, iDigBio est le résultat d'une collaboration entre l'Université de Floride et l'Université d'Etat de la Floride et sert de ressource centrale au programme "Advancing Digitization of Biodiversity Collections". Les efforts de iDigBio permettent de rendre les données sur les spécimens biologiques et paléontologiques des collections de recherche américaines accessibles en ligne de façon libre et gratuite, améliorant ainsi la recherche et la sensibilisation auprès des scientifiques, des chercheurs, des étudiants, des éducateurs et des autres communautés utilisatrices de données pour le bénéfice de tous les secteurs de la société.

«L'approfondissement de nos relations avec le GBIF augmentera considérablement la portée et la documentation des données sur la biodiversité», a déclaré Larry Page, directeur d'iDigBio. «Nous espérons que l'adhésion au GBIF en tant que participant entraînera une progression dans la recherche environnementale et dans la prise de décisions liées à la perte d'habitat, au changement climatique et aux autres facteurs ayant une incidence sur la biodiversité».

En plus de promouvoir l'utilisation des données de collection par la communauté scientifique et les décisionnaires, iDigBio développe et partage également des normes de numérisation, des flux de travail et des bonnes pratiques. Ces efforts s'appuient sur les propres réseaux de collections thématiques d'iDigBio pour connecter les institutions américaines, afin de numériser les spécimens et d'intégrer les ressources de biocollections et leurs outils, et de soutenir une participation croissante des partenaires de collections dans le monde entier. La série en cours de webinars Darwin Core Hour, par exemple, fournit aux détenteurs de données des compétences pratiques et des approches pour rendre les données sur la biodiversité plus accessibles, interopérables et réutilisables dans de nombreux domaines de recherche.

"IDigBio est important pour le réseau GBIF, pas seulement comme agrégateur national pour la numérisation des collections d'histoire naturelle, mais aussi comme partenaire clé partageant ses ressources de connaissances à l'international", a déclaré Donald Hobern, Directeur du Secrétariat du GBIF. «L'accent mis sur le développement de la formation et des normes contribue énormément à l'établissement des données intégrées et interconnectées nécessaires à la création d'une collection virtuelle d'histoire naturelle pour le XXIe siècle».

 

Plus d'informations ici (en anglais)

Détail du spécimen d'indigo sauvage pineland (Baptisia lecontei) de l'Herbier de l'Université de la Floride du Sud, numérisé et hébergé par iDigBio.

 

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