Lundi 25 Novembre 2024

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J. Mason Heberling du Carnegie Museum of Natural History et Scott B. Weingart de la Carnegie Mellon University, en collaboration avec le secrétariat du GBIF, ont publié dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) une analyse et une révision complètes de plus de 4 000 études évaluées par des pairs et publiées entre 2003 et 2019 qui utilisent des données fournies par le GBIF. Cette étude fournit une base de données probantes pour le développement continu de la prochaine génération de recherches liées à la biodiversité.

En plus de s'appuyer sur les métadonnées des articles rassemblées par le programme de suivi de la littérature du GBIF, Heberling et ses collègues ont utilisé l'analyse textuelle quantitative et la synthèse bibliographique des plus de 4 000 articles pour explorer le réseau de connaissances interdisciplinaires facilité par les données médiatisées par le GBIF.

 

Principaux résultats de la recherche

  • La disponibilité et l'utilisation des données ont toutes deux augmenté
  • L'intégration des données facilite la recherche et l'accès au niveau mondial
  • L'utilisation des données transmises par le GBIF dépasse les frontières disciplinaires
  • Les domaines scientifiques qui utilisent les données diffusées par le GBIF sont conceptuellement divers et leur pertinence change avec le temps
  • Les ensembles de données intégrées au niveau mondial permettent aux chercheurs de poser des questions fondamentales et appliquées à des échelles taxonomiques, temporelles et spatiales qui seraient autrement impossibles
  • Les rôles synergiques des données sur la biodiversité fondées sur l'observation et les spécimens mettent en évidence l'intérêt et la nécessité d'une intégration plus poussée avec les sources de données phylogénétiques, environnementales, phénotypiques, écologiques et génétiques

 

« Cette étude permettra à la communauté du GBIF non seulement de comprendre les modèles et les tendances de l'utilisation des données scientifiques dans la littérature de recherche récente, mais aussi d'identifier les possibilités de diversifier le portefeuille d'utilisation des données du GBIF dans la recherche, » dit Tanya Abrahamse, présidente du conseil d'administration du GBIF. « Nous sommes impatients de poursuivre les directions prometteuses soulignées par le Dr Heberling et ses co-auteurs au profit du réseau GBIF, de ses utilisateurs, de la science et de la société en général. »

 

Le modèle thématique structurel résulte de 4 035 études qui ont utilisé les données diffusées par le GBIF publiées entre 2003 et 2019.

 

« Cette nouvelle analyse passionnante démontre que la disponibilité croissante des données incite à de nouvelles utilisations des données primaires sur la biodiversité dans le cadre et au-delà des sciences du vivant » dit Enrique Martinez Meyer de l'Universidad Nacional Autónoma de México et 2e vice-président du Comité scientifique du GBIF. « Étant donné la nécessité cruciale de faire face aux défis imposés par les changements environnementaux rapides et la perte de biodiversité, ces résultats aideront à orienter les efforts de la communauté du GBIF pour améliorer la qualité et la disponibilité des données sur la biodiversité pour différents profils d'utilisation. »

 

Dans son rapport indépendant sur 20 ans publié en 2020, le Comité des données du Conseil international de la science (CODATA) a conclu que le « GBIF est le point d'accès le plus complet, le plus ouvert, le plus agnostique (le plus impartial), le plus facile à utiliser et le plus moderne aux données numériques connues sur les occurrences » de la biodiversité. Mais malgré les progrès technologiques, analytiques et culturels réalisés depuis la création du GBIF en 2001, les impacts scientifiques et les modes d'utilisation des données agrégées par le plus grand réseau mondial de données sur la biodiversité n'ont pas été quantifiés de manière systématique jusqu'à présent.

 

Bien que l'étude ait été commandée et financée par le GBIF, le Secrétariat n'a eu aucune influence sur l'analyse, les résultats ou les conclusions.

 

Citation

Heberling JM, Miller JT, Noesgaard D, Weingart SB and Schigel D (2021) Data integration enables global biodiversity synthesis. Proceedings of the National Academy of Sciences. Proceedings of the National Academy of Sciences 118(6): e2018093118.
Disponible à : https://doi.org/10.1073/pnas.2018093118.

 

 

Beauté printanière de Virginie (Claytonia virginica), observé à Plum, PA, USA par J. Mason Heberling. Photo via iNaturalist CC BY-NC 4.0

 

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