Lundi 07 Octobre 2024

projet

Jusqu'à il y a quelques semaines, la GBIF BackBone taxonomie s'intégrait parfaitement dans un modèle traditionnel, classant les noms des organismes en utilisant le système que Carl Linnaeus a décrit pour la première fois dans Systema Naturae en 1735. En combinant les informations basées sur les noms de dizaine de sources d'autorité différente (Catalogue of Life, IRMNG et le registre mondial des espèces marines - appelé affectueusement «WoRMS»), le backbone constitue un moyen cohérent d’organiser tout le contenu relatif aux espèces sur GBIF.org - comme les jeux de données, les pages d'occurrences et d'espèces - et permet toutes les formes de recherche taxonomique, de navigation et de reporting.

Mais ces derniers mois, des forces cachées ont été à l’œuvre, étendant la capacité de la backbone à s'adapter à un paradigme taxonomique émergent. En collaboration avec des partenaires en Estonie, en Suède, au Danemark et dans d’autres pays d’Europe du Nord, le GBIF a piloté avec succès la publication de 11 495 enregistrements d'occurrence fongiques liés à des identifiants basés sur l’ADN. Ces enregistrements apparaissent dans la dernière version de la taxonomie  Backbone GBIF.

 

Apporter l'ordre aux données 'noires'

Dans l’espoir de combler cette lacune dans les connaissances scientifiques, des experts du Muséum d’histoire naturelle de l’Université de Tartu (abritant le nœud GBIF Estonie) et de l’Université de Göteborg ont développé UNITE. Ce système utilise des séquences à base d’ADN ribosomique pour donner une identité sur les éléments cryptiques de la biodiversité fongique. L’élément principal de l’UNITE est ' l’hypothèse de l’espèce (SH) ', qui regroupe des séquences similaires en grappes provisoires au niveau de l’espèce.

Chaque hypothèse d'espèce se voit attribuer un DOI, établissant une référence permanente et stable pour cette hypothèse particulière (les séquences connues provenant d'organismes déjà en possession de noms scientifiques linnéens officiellement décrits peuvent, bien sûr, s'appuyer sur celles-ci). Pour les séquences connues uniquement à partir d'échantillons environnementaux, ce système présente l'avantage de donner des identités sans ambiguïté aux hypothèses des espèces.

Cette approche a conduit à la définition de plus de 73 000 hypothèses sur les espèces fongiques, qui reposent sur et combinent plus de la moitié des 817 130 séquences d’ADN de référence publique.

Pour (beaucoup) plus d’information, consulter la page du GBIF.org (en anglais) ici

 

Hygrocybe conica, observé à Trondheim, en Norvège, par Ole Reitan, via le service norvégien d'observation des espèces. Photo sous licence CC-BY-4.0.

L’Agence française pour la biodiversité (AFB) se mobilise, avec l’appui de ses partenaires, et dans le respect des compétences des collectivités d’outre-mer, pour soutenir et renforcer les acteurs et réseaux ultramarins engagés en faveur de la biodiversité terrestre, aquatique et marine.
 
Jusqu’au 27 avril 2018, associations, collectivités, gestionnaires d’espaces naturels, acteurs économiques sont invités à candidater ! Les micro-projets pourront également être soutenus, notamment pour les gestionnaires d’espaces naturels. 
 

Soutenir les acteurs déjà impliqués et faire émerger de nouvelles initiatives

Un nombre important d’aires protégées, terrestres et marines, contribuent déjà à mieux connaître et gérer les espaces les plus sensibles des territoires ultra-marins. Pour autant, les nombreux acteurs impliqués dans la préservation de la biodiversité ne bénéficient pas toujours d’un appui technique ou financier à la hauteur des enjeux. Face à ce constat, l’AFB souhaite faire émerger et soutenir de nombreuses initiatives locales, répondant aux priorités d’action de chaque territoire, et renforcer les acteurs, réseaux d’acteurs et organisations, porteurs de projets.
 

Cinq objectifs pour préserver et reconquérir la biodiversité

L’appel à projets s’articule autour des cinq objectifs suivants :
 
  • Maintenir ou restaurer le bon état des milieux naturels et des fonctionnalités écologiques
  • Conserver les espèces, de faune et de flore sauvages prioritaires pour l’action publique, et leurs habitats
  • Assurer un usage durable et équitable de la biodiversité à toutes ses échelles
  • Contribuer à la connaissance partagée et à l’éducation de la nature
  • Renforcer les capacités des gestionnaires d’espaces naturels
 

Des relais locaux dans chaque territoire ultramarin

Pour ancrer l’appel à projets au plus près des spécificités et des acteurs de chaque territoire, l’animation locale du programme est confiée par l’AFB à des « relais locaux », constitués soit des antennes de l’AFB dans le Pacifique, soit de structures partenaires : parcs nationaux de Guyane, Guadeloupe et de La Réunion, ou services de l’Etat (DTAM de Saint-Pierre et Miquelon, DEAL de Martinique et de Mayotte). Les DEAL de Guyane et de Guadeloupe viennent en appui au programme. Par ailleurs, des comités locaux consultatifs sont mobilisés pour procéder à la phase de pré-sélection technique des projets.
 
Pour en savoir plus sur le rôle des relais locaux, consultez le règlement ici.
 

Comment répondre à cet appel à projets ?

Les porteurs de projets disposent de deux mois pour la première session, soit jusqu’au 27 avril 2018, pour déposer leur dossier de candidature, en vue de formaliser un partenariat avec l’AFB, si leur projet est lauréat. Une seconde session de dépôt des dossiers de candidature est programmée durant l’été, du 15 juin au 1er septembre.
 
Le soutien de l’AFB peut atteindre 300 000 € / projet, pour les opérations les plus importantes.
Les micro-projets, c’est à dire bénéficiant d’une aide de 1 000 à 5 000 €, pourront également être soutenus, notamment pour le renforcement de capacité des gestionnaires d’espaces naturels, dans la continuité du programme Te Me Um.
 
 

L’appel à projets, en bref :

  • Territoires concernés : ensemble des outre-mer français
  • Montant global : 4 millions d’euros, en deux sessions de dépôt des candidatures
  • Champ : reconquête de la biodiversité terrestre, aquatique et marine (hors programmes de recherche)
  • Bénéficiaires : acteurs associatifs, socio-économiques et institutionnels, hors personne physique et services de l’État.
  • Montant de l’aide par projet : de 1 000 € à 300 000 €
  • Taux d’aide : jusqu’à 80 % des dépenses éligibles dans le cas général (jusqu’à 100 % pour les associations)
  • Date limite de dépôt des candidatures : 27 avril (session 1) puis 1er septembre 2018 (session 2)
 

Téléchargez les documents de l'appel à projet :

            > Règlement administratif [.PDF]
            > Dossier de candidature [.PDF]
            > Formulaire Cerfa [PDF]

La fondation JRS Biodiversity lance un appel à propositions (Request for Proposals - RFP) pour des projets pluriannuels axés sur les données de biodiversité, les connaissances et les services d'information sur la biodiversité des  eaux douces et à celle des pollinisateurs. La fondation financera à hauteur de  1 600 000 $ les propositions choisies  d'ici juillet 2018 (Ceci est une estimation)

 

Fondation JRS Biodiversity

La vision de notre fondation est un monde dans lequel un meilleur accès au savoir permet la préservation de la biodiversité sur la Terre pour le bénéfice  de la société. Notre mission est d'accroître l'accès et l'utilisation de l'information pour la conservation de la biodiversité et le développement durable en Afrique subsaharienne.

La stratégie de la fondation JRS consiste à relier les données à l'utilisation des connaissances dans les domaines de la conservation et du développement durable, où la demande d'information peut soutenir l'investissement dans l'informatique dédiée à la biodiversité. Cet appel à propositions appuie nos programmes d'octroi de subventions en matière de biodiversité et de ressources focalisées sur les eaux douces et en matière de biodiversité sur les pollinisateurs et des services qui leurs sont attribués.

La fondation JRS Biodiversity concentre ses subventions sur le Botswana, le Kenya, le Malawi, le Rwanda, l’ Afrique du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda. Des exceptions à cette politique peuvent être faites pour des projets ayant un impact exceptionnel sur le développement des capacités informatiques en matière de biodiversité, des modèles ou des technologies hautement transférables, ou des partenariats exceptionnels de fournisseurs de données et d'utilisation de données.

Pour plus d’information sur l’appel à projet, vous pouvez accéder à l’annonce ici ou télécharger l'annonce de la demande de propositions (mise à jour le 11 décembre 2017)
 
Télécharger l'annonce de la demande de propositions (mise à jour le 11 décembre 2017)

 

Lézard prise au environ de Trinidad Marie-Elise Lecoq © Tout droit réservés

La Fondation de France et le Comité Français pour la Solidarité Internationale (CFSI) lancent un appel à projets « Promotion de l'agriculture familiale en Afrique de l'Ouest » sur le thème « Produire et se nourrir localement ».

L'objectif général de ce programme, qui bénéficie du soutien de la Fondation JM Bruneau et de l'AFD, est de promouvoir des initiatives locales de renforcement de l'accès à l'alimentation par une agriculture familiale ouest-africaine viable et durable.

Le programme soutient des projets qui prennent en compte l'une ET l'autre des deux thématiques suivantes :
-    Connecter agriculture familiale et marchés / promouvoir le « consommer local » et
-    Développer des pratiques d'agriculture durable / des systèmes alimentaires durables.

Depuis 2009, il a soutenu 200 projets sur la base d'un appel à projets par an.

L'appel à projets 2018 cible exclusivement les innovations spécifiques à la connexion avec les marchés de masse, démontrant une réelle capacité à répondre au questionnement prioritaire : comment dépasser les marchés de niche ?

Cet appel à projet s'adresse aux organisations paysannes, aux ONG d'appui actives en Afrique de l'Ouest ou en Europe dans la mesure ou elles agissent avec des partenaires locaux, aux organismes de recherche et/ou de formation. Il est réservé aux projets menés en partenariat par au minimum deux organisations sans but lucratif, l'une européenne et l'autre ouest-africaine, et se déroulant uniquement dans les pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo

Deux types d'initiatives peuvent être soutenues : des projets de courte durée (un an) pour un montant accordé de 10 000 à 15 000€ et des projets pluriannuels (maximum trois ans) pour un montant maximum total de 50 000€.

Les termes de référence, les critères de sélection et les modalités de réponse sont disponibles sur les sites :

https://www.fondationdefrance.org/fr/promotion-de-lagriculture-familiale-en-afrique-de-louest
http://www.cfsi.asso.fr/actu/appel-a-projets-promotion-lagriculture-familiale-afrique-louest-pafao-2018

 
La date de réception du dossier par mail est fixée au 26 février 2018.

 

Marché de vivriers sur la route nationale Abidjan Abengourou, Côte d'Ivoire. - Zenman le 29 September 2008

La dernière étape du programme BID (ou Biodiversity Information for Development) a attribué un financement pour  27 nouveaux projets basés en Afrique subsaharienne.

Proposés par des institutions de 17 pays différents, ces projets recevront des subventions sur 18 mois, allant de 9 555 à 40 000 euros. Ils mobiliseront des données sur divers sujets comme : la sécurité alimentaire, les aires protégées, les espèces menacées, la numérisation des collections et la gestion de la conservation. Les projets sont subventionnés à hauteur de  707 130 € par le programme BID et cofinancé  à hauteur de 649 146 € par les participants. En faisant progresser les objectifs du programme BID, ces subventions aideront les projets à accroître la quantité d'informations disponibles sur la biodiversité dans les pays de l'ACP c’est à dire  l’Afrique subsaharienne, les Caraïbes et le Pacifique).

En décembre, les représentants des projets ont lancé ce nouveau cycle de projet en prenant part à un atelier de mobilisation de données organisé par l'Institut national de la biodiversité sud-africain (SANBI) au Cap. Les participants ayant terminés  la formation avec succès auront une certification sous la forme de badge en ligne.

Les subventions offertes dans le cadre de cet appel comprennent 12 projets à l'échelle nationale axés sur la création ou le renforcement d'installations nationales d'information sur la biodiversité, et sur l'augmentation des données disponibles sur la biodiversité dans le pays. En outre, 15 subventions de projet à plus petite échelle mobiliseront des données pertinentes pour  les priorités de conservation.

Grâce aux institutions de huit nouveaux pays (Ethiopie, Libéria, Malawi, Maurice, Mozambique, Nigeria, Soudan du Sud et Zambie), le programme BID soutient à présent des projets menés dans 28 pays d'Afrique subsaharienne .

Pendant la phase finale, un comité d'examen externe a sélectionné ces projets parmi 35 propositions provenant de 384 soumissions initiales reçues en avril 2017. Et ils rejoignent les 35 autres projets financés par le programme BID en Afrique, dans les Caraïbes et dans les îles du Pacifique.
 

Titre Type Financement BID Est. de co-financement
Capacity advancement for the Nigeria node of GBIF National 39 972 € 15 597 €
Establishing Metadata of Biodiversity Data Generated from Ramsar Sites in Tanzania Mineur 18 500 € 1 500 €
Building Capacity for Biodiversity Data Mobilization and Conservation in Liberia Mineur 20 000 € 44 200 €
Extension and management of the reference collections of bee pollinators in West Africa Mineur 20 000 € 5 000 €
Increasing data-mobilization capacity to conserve threatened medicinal plants in Ghana National 23 500 € 11 500 €
Getting the plants to all: dissemination of information from the collection of The Mauritius Herbarium Mineur 17 968 € 15 838 €
Alien, native, and endemic grasses of Madagascar Mineur 19 951 € 7 420 €
Mobilizing specimen data on bats and rodents from Zimbabwe Mineur 9 555 € 20 150 €
Data mobilization for crop protection against native and invasive pest species for sustainable agricultural production in Cameroon Mineur 15 000 € 17 600 €
Amphibian conservation in DR Congo through biodiversity capacity building and data mobilization Mineur 20 000 € 18 050 €
Mobilizing bat occurrence data in Zambia National 39 870 € 68 194 €
BRYOTAN National 27 367 € 10 800 €
Digitizing Odonata species of southern Nigeria Mineur 19 410 € 6 000 €
Mobilization of Biodiversity Data Related to Protected Areas and Threatened Species in Western Cameroon Mineur 19 500 € 7 869 €
Development of National Biodiversity Database System (NBDS) National 40 000 € 10 000 €
Developing an Accessible Biodiversity Information System for Sustainable Development in Cameroon National 34 850 € 20 750 €
Status and spatial diversity of Sorghum wild species in Malawi Mineur 19 876 € 16 483 €
Freshwater biodiversity of the Eastern Highlands of Zimbabwe: Assessing conservation priorities using primary species occurrence data Mineur 20 000 € 63 600 €
Digitizing national vegetable databases to improve food and nutritional security in Eastern Africa Mineur 19 631 € 5 002 €
Mobilization of data on non-timber forest species in biodiversity hotspots of Zimbabwe National 38 387 € 23 000 €
Digitizing the Matobo Hills Arachnid collections at the Natural History Museum of Zimbabwe Mineur 5 000 € 58 500 €
Prioritizing conservation management in an East African forest landscape National 39 773 € 26 608 €
Biodiversity Information for Development and Environmental Resilience in Southwestern Ethiopia (BIDERSE) National 39 770 € 29 250 €
Mobilizing primary biodiversity data for Mozambican species of conservation concern National 40 000 € 58 464 €
The Forgotten African Islands - Addressing the gap in freshwater biodiversity knowledge for the Indian Ocean Islands National 40 000 € 64 000 €
Strengthening Malawi’s Biodiversity Information Facility National 40 000 € 20 600 €
Increasing capacity for conservation of threatened fish species through data mobilization and training Mineur 20 000 € 13 641 €

 

Le programme BID est financé par l'Union européenne.

 

Zonocerus variegatus (Linnaeus, 1758) , Cameroon. Photo de Jakob Fahr sous licence CC BY-NC 4.0

 

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