L’Agence française pour la biodiversité (AFB) se mobilise, avec l’appui de ses partenaires, et dans le respect des compétences des collectivités d’outre-mer, pour soutenir et renforcer les acteurs et réseaux ultramarins engagés en faveur de la biodiversité terrestre, aquatique et marine.
Jusqu’au 27 avril 2018, associations, collectivités, gestionnaires d’espaces naturels, acteurs économiques sont invités à candidater ! Les micro-projets pourront également être soutenus, notamment pour les gestionnaires d’espaces naturels.
Soutenir les acteurs déjà impliqués et faire émerger de nouvelles initiatives
Un nombre important d’aires protégées, terrestres et marines, contribuent déjà à mieux connaître et gérer les espaces les plus sensibles des territoires ultra-marins. Pour autant, les nombreux acteurs impliqués dans la préservation de la biodiversité ne bénéficient pas toujours d’un appui technique ou financier à la hauteur des enjeux. Face à ce constat, l’AFB souhaite faire émerger et soutenir de nombreuses initiatives locales, répondant aux priorités d’action de chaque territoire, et renforcer les acteurs, réseaux d’acteurs et organisations, porteurs de projets.
Cinq objectifs pour préserver et reconquérir la biodiversité
L’appel à projets s’articule autour des cinq objectifs suivants :
- Maintenir ou restaurer le bon état des milieux naturels et des fonctionnalités écologiques
- Conserver les espèces, de faune et de flore sauvages prioritaires pour l’action publique, et leurs habitats
- Assurer un usage durable et équitable de la biodiversité à toutes ses échelles
- Contribuer à la connaissance partagée et à l’éducation de la nature
- Renforcer les capacités des gestionnaires d’espaces naturels
Des relais locaux dans chaque territoire ultramarin
Pour ancrer l’appel à projets au plus près des spécificités et des acteurs de chaque territoire, l’animation locale du programme est confiée par l’AFB à des « relais locaux », constitués soit des antennes de l’AFB dans le Pacifique, soit de structures partenaires : parcs nationaux de Guyane, Guadeloupe et de La Réunion, ou services de l’Etat (DTAM de Saint-Pierre et Miquelon, DEAL de Martinique et de Mayotte). Les DEAL de Guyane et de Guadeloupe viennent en appui au programme. Par ailleurs, des comités locaux consultatifs sont mobilisés pour procéder à la phase de pré-sélection technique des projets.
Pour en savoir plus sur le rôle des relais locaux, consultez le règlement
ici.
Comment répondre à cet appel à projets ?
Les porteurs de projets disposent de deux mois pour la première session, soit jusqu’au 27 avril 2018, pour déposer leur dossier de candidature, en vue de formaliser un partenariat avec l’AFB, si leur projet est lauréat. Une seconde session de dépôt des dossiers de candidature est programmée durant l’été, du 15 juin au 1er septembre.
Le soutien de l’AFB peut atteindre 300 000 € / projet, pour les opérations les plus importantes.
Les micro-projets, c’est à dire bénéficiant d’une aide de 1 000 à 5 000 €, pourront également être soutenus, notamment pour le renforcement de capacité des gestionnaires d’espaces naturels, dans la continuité du
programme Te Me Um.
L’appel à projets, en bref :
- Territoires concernés : ensemble des outre-mer français
- Montant global : 4 millions d’euros, en deux sessions de dépôt des candidatures
- Champ : reconquête de la biodiversité terrestre, aquatique et marine (hors programmes de recherche)
- Bénéficiaires : acteurs associatifs, socio-économiques et institutionnels, hors personne physique et services de l’État.
- Montant de l’aide par projet : de 1 000 € à 300 000 €
- Taux d’aide : jusqu’à 80 % des dépenses éligibles dans le cas général (jusqu’à 100 % pour les associations)
- Date limite de dépôt des candidatures : 27 avril (session 1) puis 1er septembre 2018 (session 2)
Téléchargez les documents de l'appel à projet :