Lundi 25 Novembre 2024

GBIC

Une alliance mondiale pour transformer notre compréhension de la biodiversité en reliant tous les efforts d'observation, de mesure et de modélisation de la planète vivante : telle est la vision partagée par des experts de toutes les régions du monde qui se sont réunis à Copenhague du 24 au 27 juillet pour discuter des prochaines étapes pour porter la connaissance de la biodiversité à l'ère de l'information.

La 2ème Conférence mondiale sur l'informatique de la biodiversité (GBIC2) a réuni des représentants des principaux réseaux, agences, organisations et institutions mondiaux, régionaux, nationaux et infranationaux. S'appuyant sur le framework Global Biodiversity Informatics Outlook élaboré lors du premier événement GBIC en 2012, les participants ont exploré les possibilités de mieux aligner les efforts et les intérêts de toutes les communautés et infrastructures de recherche sur la biodiversité.

La conférence a examiné des modèles possibles pour une telle alliance dans d'autres domaines de recherche, tels que :

- ELIXIR, une organisation intergouvernementale visant à connecter les ressources européennes en sciences de la vie

- la Apache Software Foundation, une vaste communauté de développeurs et d'utilisateurs de logiciels libres

 

Ils ont activement étudié la possibilité d’un mécanisme de coordination capable d’aligner et d’accélérer les efforts visant à comprendre la bio-diversité mondiale. Le résultat a été un consensus sur la création d'une alliance internationale 'légère', ouverte à toutes les institutions et à tous les individus intéressés par l'amélioration de la disponibilité et de la qualité des connaissances sur la biodiversité.

Les participants ont confié au GBIF la tâche de faciliter les prochaines étapes de ce processus et ont identifié plusieurs étapes suivantes:

  1 Faire connaître et promouvoir la vision de cette alliance dans les principales langues auprès du plus grand nombre possible de communautés de parties prenantes. Des forums pertinents permettant à la communauté de poursuivre ses discussions et sa planification devraient être un soutien pour cette tâche.

  2 Commencez un processus pour collecter un ensemble de questions et de cas d'utilisation que nous espérons pouvoir traiter grâce à l'alliance. Collecter également les capacités combinées dont nous avons besoin pour les livrer au cours des cinq à dix prochaines années

  3 Planifier et développer une vue d'ensemble de haut niveau des principales initiatives dans le domaine de l'informatique en matière de biodiversité et des relations entre leurs missions actuelles et leurs programmes de travail

  4 Effectuer une exploration détaillée de la façon d'appliquer des modèles tirés d'Apache Software Foundation et de logiciels open source similaires. Une exploration des initiatives scientifiques ouvertes pour soutenir une planification et une mise en œuvre multipartites ouvertes et équitables sera également nécessaire.

  5 Identifier un ensemble de domaines de collaboration initiaux. Ils devront servir de preuve de concept sur la manière dont un modèle d'incubateur à l'échelle internationale, axé sur la communauté, peut relever des défis communs. Ces défis sont pour développer ou maintenir des composants interopérables des infrastructures de connaissances sur la biodiversité.

«C’est un énorme privilège et très excitant de travailler avec un ensemble si diversifié de parties prenantes et, ensemble, de construire une vision commune pour résoudre un grand nombre de nos défis», a déclaré Donald Hobern, Secrétaire exécutif du GBIF. "Les participants à la GBIFC2 ne représente qu'un petit échantillon de la communauté élargie qui partage notre ambition commune : celle de fournir des connaissances véritablement interconnectées sur la biodiversité afin de répondre aux besoins des chercheurs, des gouvernements, de l'industrie, de la société et des communautés partout dans le monde. Nous esperons construire ensemble une alliance globale qui élargit encore plus loin notre perspective.

 

Pour plus d’information, consulter la page originelle (en anglais) ici

 

 

Les participants au GBIC2 ont exploré des modèles pour un mécanisme de coordination pouvant aligner et accélérer les efforts de compréhension de la biodiversité mondiale. Photo par Eun-Shik Kim.

Du 24 au 27 juillet 2018, un groupe de plus de 100 parties prenantes sont invitées à se réunir à Copenhague pour discuter d'un mécanisme de coordination internationale pour l'informatique de la biodiversité.

 

Une tâche sera d'explorer comment un tel mécanisme de coordination pourrait fonctionner. Son potentiel concernant l'accélération de la fourniture d'infrastructures de données, de biodiversité mondiale, liées et ouvertes, au profit de la science et de la société, sera également étudié.

 

Les participants de la deuxième conférence mondiale sur l'informatique de la biodiversité (GBIC2 en anglais), vont étudier les obstacles à la gouvernance, la confiance, aux facteurs techniques et sociologiques et au financement durable d'un tel mécanisme.

 

La première conférence du GBIC a eu lieu à Copenhague, au Danemark, en juillet 2012 et a conduit à la publication du Global Biodiversity Informatics Outlook, ou GBIO. Il présentait une vision des principaux domaines dans lesquels l'informatique de la biodiversité devait progresser.

 

La vision de GBIO reste toujours aussi pertinente aujourd'hui, étant donné que la communauté scientifique continue de faire face à l'ampleur de :

  • la tâche de décrire la diversité de la vie ;
  • documenter la complexité de ses fonctions ;
  • améliorer la planification des ressources naturelles à toutes les échelles.

Tout cela dans l'objectif de réaliser les objectifs de développement durable.

 

La connaissance et la compréhension de la biodiversité peuvent et doivent être organisées en tant que ressources numériques liées, ouvertes, accessibles et résilientes qui répondent à tous ces besoins.

 

Dans les années qui ont suivi le premier événement GBIC, alors que la communauté mondiale a fait des progrès significatifs dans certains domaines, les progrès restent inégaux. De nombreux facteurs y contribuent : culturels, sociologiques et techniques, mais l'un des principaux problèmes est la nature du financement de l'activité concernée. Les chercheurs et les praticiens font progresser l'informatique de la biodiversité principalement à travers des projets de petite et moyenne envergure, initiés en réponse aux intérêts et aux priorités locales. Une situation qui entraîne une prolifération de normes, d'outils et de processus qui ne se combinent pas pour former un tout interopérable.

 

Pour garder ses discussions initiales sur des questions pratiques, GBIC2 se concentrera sur des sessions parallèles qui explorent quatre domaines de composants du GBIO. Il se concentrera également sur les défis qui apparaîtront dans l'élaboration des priorités et sur une feuille de route pluriannuelle pour chacun :

 

Des efforts récents ont identifié à plusieurs reprises la nécessité pour les acteurs de l'informatique de la biodiversité de collaborer à l'échelle mondiale, cela afin d'identifier les priorités communes et coordonner la mise en œuvre de ces priorités.

 

    Il y a un besoin évident d'un mécanisme ouvert et fiable qui permette à la communauté internationale de développer une vision partagée pour chacun des domaines de la GBIO, et de se mettre d'accord sur les principaux éléments et composants qui doivent être priorisés pour réaliser ces visions.

 

Une fois ces priorités convenues, une coordination continue pourrait permettre à la communauté de soutenir les efforts des agences et des institutions de différents pays pour obtenir des financements et mettre en œuvre ces composantes.

 

Bien que la participation soit nécessairement limitée et que les discussions se déroulent entièrement en anglais, GBIC2 n'est que la première étape d'un processus de consultation plus large. Après l'atelier, les recommandations et les résultats de ses discussions seront traduits en plusieurs langues et largement partagés. Après quoi, toutes les parties prenantes intéressées par l'avenir de l'informatique de la biodiversité seront encouragées à critiquer et à améliorer les propositions.

 

Page originale (en anglais) ici

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