Début décembre 2020, la France a dépassé le seuil des 100 millions de données primaires sur la biodiversité, partagées eset en accès libre dans le réseau GBIF.
Voir la carte des données publiées par la France
Ce bel exemple de science ouverte est rendu possible grâce aux données remontées par 59 éditeurs de données nationaux, réparties dans plus de 2500 jeux de données provenant de sources diverses : collections naturalistes, observations et suivi de la biodiversité récoltées dans le cadre du SINP ou des programmes de sciences participatives, bases de données universitaires et de recherche ou expéditions scientifiques.
Ces données concernent aussi bien les territoires français (83,6% des données partagées par les producteurs français) que les pays étrangers (16,4% des données) et contribuent ainsi à l'amélioration des connaissances sur ces territoires.
Ces données sont issues des principales plateformes nationales d'agrégation des données naturalistes, des collections et observations (terrestres et marines) gérées par les muséums et instituts de recherche, et des programmes de science participative à destination du grand public. Cela montre également la diversité des acteurs que l'on peut trouver dans l'ensemble des contributeurs.
Toutes ces données sont librement accessibles et contribuent à la production de nouvelles études scientifiques ainsi qu’à l’appui aux politiques publiques.
Voir la liste de provenance des données
Le GBIF France, en association avec l’UMS PatriNat dans laquelle il est intégré, remercie tous les producteurs et éditeurs de données français ayant contribué au GBIF et reste disponible à l'adresse gbif@gbif.fr pour accompagner la mise en ligne ou l'utilisation des données accessibles dans le réseau GBIF !
Le GBIF invite les participants actuels votants et associés du GBIF à soumettre des notes conceptuelles pour le financement de projets par le biais du Programme de soutien au renforcement des capacités (PRC), qui vise à répondre aux besoins spécifiques identifiés par les participants du GBIF en facilitant la collaboration aux niveaux régional et mondial.
En se concentrant sur le renforcement de la capacité à long terme des participants à bénéficier et à contribuer à la mission du GBIF de fournir un accès libre et gratuit aux données sur la biodiversité, cet appel est aligné sur le cadre de renforcement des capacités du GBIF. Le GBIF encourage tous les participants à réaliser des autoévaluations des capacités pour aider à identifier les forces et les besoins en matière de capacités. Les propositions de projet doivent cibler des besoins spécifiques en matière de capacités identifiés par les participants eux-mêmes et être conformes à une ou plusieurs des tâches du plan de mise en œuvre du GBIF 2017-2022 et du programme de travail annuel 2021" (veuillez vous référer à "l'aperçu des éléments de travail 2021").
Les propositions de projet doivent être basées sur une ou plusieurs des trois types d'actions suivantes éligibles à un soutien. Veuillez noter que chaque type d'action a une limite de financement indicative, et les propositions qui ont l'intention de dépasser ces limites doivent inclure une justification.
La demande de financement maximale est de 15 000 euros par projet.
La perte de biodiversité, le changement climatique et d'autres problèmes environnementaux à l'échelle mondiale ont rendu d'autant plus important de faire le point sur le vivant, car ce n'est qu'en arrivant à une meilleure compréhension de la planète que nous pouvons réussir à la protéger.
L'initiative Data4Nature encourage les acteurs du développement et leur contreparties à capitaliser les données de biodiversité recueilles dans le cadre des études d'impacts des projets qu'ils soutiennent. Ces projets sont l'origine d'une production considérable de datas, dont l'usage rest généralement restreint au cadre du projet.
En moyenne, chaque éxpertise écologique réalisée en amont d'un projet de développement avant un projet de développement produit entre 500 et 1 000 enregistrements d'occurrence d'espèces. Une estimation récente suggère que la Banque mondiale, l'Agence française de développement (AFD), le groupe KfW et les banques européennes, asiatiques et africaines de développement collectent jusqu'à 300 000 enregistrements d'occurrence d'éspèces chaque année. Ces informations représentent une part importante des données de biodiversité collectées dans le monde, notamment pour les pays du Sud.
Le GBIF - le Global Biodiversity Information Facility – repertoire les données de biodiversité de ses partenaires et fournit à tous et partout un accés libre et ouvert aux données sur toutes les formes de vie sur Terre. En participant à Data4Nature, les acteurs du développement et leurs contreparties peuvent utiliser cette plateforme complète et ce réseau international pour partager des données sur la biodiversité collectées dans le monde entier pour tous les groupes biologiques.
Envie de vous impliquer ?
Contact : private-sector@gbif.org
Les données générées grâce aux financements des banques de développement sont très intéressantes. D’une part, les pays en développement où interviennent prioritairement les banques de développement abritent de nombreux « hot spots » de la biodiversité mondiale. D’autre part, la disponsibilité des datas reste inégale, et certain pays d'Asie et d'Afrique un déficit d'information important.
Une très grande partie des données brutes de biodiversité collectées et publiées à travers le monde concerne le groupe des Oiseaux. Elles représentent plus de 91% de toutes les données d’occurrence. Cette proportion grimpe à plus de 98% si l’on ne s’intéresse qu’aux pays du Sud.
A l’inverse, des extrapolations réalisées à partir d’un échantillon d’études de l’AFD montre que les observations d’oiseaux représentent à peine 20% des données brutes de biodiversité générées grâce aux financements des banques de développement. Les inventaires réalisés dans le cadre des études d’impact environnemental concernent autant la flore, que les insectes, les amphibiens, les reptiles, les oiseaux ou encore les mammifères.
Compte tenu de ces tendances opposées, les banques publiques de développement pourraient jouer un rôle capital dans l’acquisition de connaissance sur la distribution des espèces animales et végétales sauvages dans les pays en développement.
L’analyse des études financées par l’AFD montre, par exemple, que ces études auraient permis de publier sur le GBIF en 2018 jusqu’à 56% des observations d’amphibiens, 35% des observations de sauterelles et criquets, 30% des observations de reptiles ou encore 25% des observations de mammifères pour l’ensemble des pays d’intervention de l’agence.
Une analyse croisée avec du nombre de données publiées par pays sur GBIF.org une analyse croisée a révélé que les projets financés par l’AFD peut produire entre 20 000 et 40 000 datas annuellement, hors données Oiseaux. Cela représente jusqu'à 40% des data asiatiques et 15% des informations colllectées à l'échelle de l'Afrique pour la periode 2015-2019.
Le travail supplémentaire induit par la publication des données consiste principalement en une mise en forme des données.
La quantité de travail supplémentaire et le surcoût induit par la mise en forme des données et leur publication sur GBIF.org ont été évalués dans le cadre de l’étude réalisée par l’AFD. Ils impliqueraient un surcoût modéré des prestations des bureaux d’études. Ce surcoût est évalué à 3 300 euros par étude d’impact environnementale en moyenne, ce qui correspond à moins de 0,7% du coût des études en moyenne.
Pour la banque de développement, les tâches à réaliser se limitent à l’intégration d’une nouvelle clause dans les contrats de financement, au contrôle de la publication des données brutes de biodiversité et à la formation et sensibilisation des personnels concernés (le GBIF met à disposition des supports de formation et peut fournir une assistance).
Si vous êtes impliqué dans un acteur du développement - une institution financière, un développeur de projet, un cabinet de conseil ou un autre groupe - et souhaitez en savoir plus sur la manière de vous impliquer dans Data4Nature, veuillez nous contacter private-sector@gbif.org
Les entreprises et les institutions qui publient des données sur la biodiversité par l'intermédiaire du GBIF ont rejoint la vaste liste des organisations qui suivent les directives de conservation et d'utilisation durable.
En partageant des informations sur les espèces de notre planète, elles aident à comprendre et à évaluer la biodiversité. Leur collaboration permet également d'optimiser la gestion environnementale, de promouvoir la recherche scientifique et de renforcer la conscience sociale.
Rejoignez le GBIF (Global Biodiversity Information Facility), le plus grand réseau de données sur la biodiversité au monde. En tant qu'infrastructure internationale de données ouverte, il permet à toute personne, où qu'elle se trouve, d'accéder, de partager et d'utiliser des informations sur tous les types de vie sur Terre.
Cette vidéo est une coproduction entre les points nodaux des GBIF d'Espagne, de Colombie, de France, du Portugal et de Norvège, dans le cadre d'un projet du Programme de soutien au renforcement des capacités (CESP) qui vise à promouvoir la participation du secteur privé au GBIF.
Voir la vidéo : Share biodiversity data through GBIF - an invitation to the private sector from GBIF on Vimeo.
Le GBIF et l'Association internationale pour l'évaluation d'impact (IAIA) invitent la communauté à examiner et à commenter leur publication conjointe actualisée, Bonnes pratiques pour la publication des données sur la biodiversité issues des évaluations d'impact environnemental.
Proposant une révision complète de la publication de 2011 des mêmes groupes, le guide vise à aider les praticiens, les consultants et autres à améliorer la conservation, l'archivage et la gestion des données primaires sur la biodiversité saisies lors des évaluations d'impact environnemental (EIE) et des études d'impact environnemental et social (EIES).
The data gathered through baseline assessments and biodiversity monitoring is one of the most expensive and time-consuming elements of the impact assessment process, and it plays a crucial role in understanding current and future impacts of proposed development activities. But despite its value, not just to the project but also to science and society, such data has rarely been shared beyond a given project and thus fails to yield returns on its substantial investments of time and money.
Les données recueillies grâce aux évaluations de base et à la surveillance de la biodiversité sont l'un des éléments les plus coûteux et les plus longs du processus d'évaluation d'impact, et elles jouent un rôle crucial dans la compréhension des impacts actuels et futurs des activités de développement proposées. Mais malgré leur valeur, non seulement pour le projet mais aussi pour la science et la société, ces données ont rarement été partagées au-delà d'un projet donné et ne permettent donc pas de rentabiliser les investissements considérables en temps et en argent.
La publication actualisée soutient et répond à un intérêt plus large du secteur privé, comme en témoignent des initiatives telles que les Principes de l'Équateur et le Index des enquêtes sur la biodiversité pour les évaluations d'Australie occidentale.
Les membres de la communauté intéressés à participer en tant que pairs évaluateurs sont encouragés à consulter les directives à l'intention des contributeurs puis à faire part de leurs suggestions d'amélioration des documents via GitHub avant la date limite du 6 décembre 2020.
Outre les contributions aux documents, les commentaires sur le processus communautaire d'évaluation par les pairs et le programme de documentation numérique (y compris les suggestions sur les sujets que nous devrions envisager de couvrir) sont toujours les bienvenus à communication@gbif.org.
Les personnes intéressées à se tenir informées de la publication de futurs documents à examiner doivent s'inscrire à la liste de diffusion "documentation numérique" du GBIF. Le GBIF publiera également des annonces sur ses comptes Twitter et LinkedIn.
Les membres de la communauté intéressés par une contribution à ce processus d'évaluation par les pairs peuvent lire le vue d'ensemble du programme de documentation numérique pour replacer leurs efforts dans leur contexte, puis consulter les instructions et attentes spécifiques sur la manière de faire des suggestions et d'apporter des améliorations.
Pour prêter votre voix et participer en tant qu'examinateur, nous demandons aux membres de la communauté de:
N'oubliez pas que toutes les interactions dans le cadre de ce processus doivent respecter le code de conduite du GBIF, qui vise à encourager un "environnement sûr, hospitalier et productif" qui soit "professionnel, respectueux et sans harcèlement pour tous les participants".
Le GBIF a publié aujourd'hui une nouvelle publication conçue pour offrir des conseils sur la manière de rendre les données d'occurrence des espèces rares, menacées et ayant une valeur commerciale aussi disponibles que possible et aussi protégées que nécessaire.
Dans Current Best Practices for Generalizing Sensitive Species Occurrence Data (Meilleures pratiques actuelles pour la généralisation des données sur les occurrences d'espèces sensibles), le botaniste australien et expert en informatique de la biodiversité Arthur D. Chapman propose une mise à jour complète du guide qu'il a co-rédigé en 2008. Le "guide des espèces sensibles" représente également la première publication finalisée à partir d'une série de première documentation numérique coordonnée par le secrétariat du GBIF et commandée par le biais de VertNet.
La communauté GBIF cherche depuis longtemps à trouver un équilibre éthique entre l'accès libre et gratuit aux données sur la biodiversité au service de la science et de la société et le risque de partager trop d'informations spécifiques sur les taxons "sensibles" - ces organismes dont les petites populations, menacées ou économiquement rentables, peuvent être mises en péril par une meilleure connaissance de leur localisation.
Je suis heureux d'avoir l'occasion de mettre à jour la documentation sur les meilleures pratiques actuelles, a déclaré M. Chapman. La nouvelle publication intègre l'expérience collective des institutions qui ont mis en œuvre des politiques au cours de la dernière décennie ou plus. J'espère qu'elle aidera non seulement les éditeurs de données, mais aussi les utilisateurs de données, qui pourront mieux apprécier l'impact de l'utilisation de documents généralisés pour protéger les espèces sensibles et saisir le sens de la généralisation à différentes précisions.
La gestion des données sur les espèces sensibles nécessite la confiance, la collaboration et une compréhension commune de ce qui constitue un comportement éthique, a déclaré Laura Russell, responsable de programme pour la participation et l'engagement au secrétariat du GBIF. Le guide mis à jour offre un aperçu actuel important de la manière dont nous pouvons partager les données sur les taxons sensibles de la manière la plus responsable possible et accroître notre compréhension de ces taxons tout en les protégeant des dangers.
Les prochains titres de la première édition numérique comprennent un guide pour la publication des occurrences dérivées de l'ADN, un Guide en langue espagnole pour l'utilisation d'OpenRefine et un trio de géoréférencement des titres.
Ce projet a été financé par le Capacity Enhancement Support Programme (CESP) du GBIF lors de son appel à projets de 2019. L'objectif est d'engager et de promouvoir la publication et l'utilisation de données sur la biodiversité par le secteur privé par le biais d'ateliers, de documentation ciblée sur le secteur privé et de tutorat.
Partenaires du projet
Ce projet a été financé par le Capacity Enhancement Support Programme (CESP) du GBIF lors de son appel à projets de 2019. L'objectif est d'engager et de promouvoir la publication et l'utilisation de données sur la biodiversité par le secteur privé par le biais d'ateliers, de documentation ciblée sur le secteur privé et de tutorat.
Le projet utilisera les expériences précédentes de la Norvège et du Portugal, dans lesquelles des sociétés privées sont déjà des éditeurs GBIF. La Colombie, la France et l'Espagne bénéficieront, en tant que mentorés, de développer leurs stratégies visant à engager des sociétés privées dans leurs pays. Les résultats et les produits livrables seront réutilisables par d'autres nœuds GBIF.
Les principales activités de ce projet seront :
Share biodiversity data through GBIF - an invitation to the private sector from GBIF on Vimeo.
Informations (en anglais) sur GBIF.org.
Wébinaire le 27 janvier 2021 de 14h à 15h30
Vidéos, discussion, ateliers, version dématérialisée des journées du Système d'Information de l'iNventaire du Patrimoine naturel (SINP)
En savoir plus
GBIF FRANCE ● MNHN Géologie ● 43 rue Buffon CP 48 – 75005 Paris – France – Tél. : +33 (0)1 40 79 80 65