Le GBIF.org a dépassé le milliard d’enregistrements d’occurrences d’espèces le 4 juillet 2018, grâce à une série de données provenant de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, incluant cette observation d’une anémone à collerette (Metridium dianthus) près de Saint-Pierre et Miquelon, archipel français dans l’Atlantique Nord-Ouest. L’enregistrement de cet animal invertébré marin est l’un des 150 097 récoltés par BioObs (Base pour l’inventaire des observations subaquatiques), un outil scientifique citoyen qui permet aux plongeurs d’en apprendre davantage sur l’environnement marin tout en contribuant à un inventaire national des espèces sous-marines.
Cette étape symbolise une réalisation collective majeure, rendue possible grâce au travail du réseau GBIF, un partenariat diversifié de plus de 1.200 organisations publiques et privées du monde entier issues de 123 pays.
La France y contribue activement et se place en 5e position des pays fournisseurs de données au GBIF. Cela grâce au travail de l’ensemble des producteurs nationaux : 50 éditeurs français (Muséums, Instituts de recherche, Associassions, Universités…) qui partagent actuellement plus de 549 jeux de données avec l’aide apportée par l’équipe du GBIF France, intégré dans l’UMS PatriNat.
PatriNat qui contribue aujourd’hui à passer le cap du milliard grâce au travail de l’ensemble des naturalistes bénévoles ou professionnels qui alimentent, dans le cadre du SINP, la plateforme nationale des données de biodiversité portée par l’INPN
Du 24 au 27 juillet 2018, un groupe de plus de 100 parties prenantes a été invitées à se réunir à Copenhague pour discuter d'un mécanisme de coordination internationale pour l'informatique de la biodiversité.
Une tâche était d'explorer comment un tel mécanisme de coordination pourrait fonctionner. Son potentiel concernant l'accélération de la fourniture d'infrastructures de données, de biodiversité mondiale, liées et ouvertes, au profit de la science et de la société, a également été étudié.
Les participants de la deuxième conférence mondiale sur l'informatique de la biodiversité (GBIC2 en anglais), ont étudié les obstacles à la gouvernance, la confiance, aux facteurs techniques et sociologiques et au financement durable d'un tel mécanisme.
La collaboration entre le GBIF France et le GBIF Togo en 2010-2011 avait pour objectif de permettre au nœud togolais d’acquérir une organisation et le savoir-faire technique nécessaire pour débuter de manière autonome les activités GBIF.
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